La Locandiera quasi comme
De et par Brigitte Rosset et Christian Scheidt
sous le regard de Robert Sandoz, d’après « La Locandiera » de Carlo Goldoni
Théâtre
Durée : 1h45 sans entracte
Caisse et portes à 19h
Cartes maestro ou visa-mastercard acceptées
CHF 25.- tarif normal
CHF 20.- avs/ét/chôm/enf
Billetterie
Billets également disponibles à la réception de la mairie (52, chemin du Bois-Des-Arts) et sur place le jour du spectacle.
Aucune inscription par téléphone ou email.
Toutes les mesures sanitaires liées au covid-19 sont prises, masques obligatoires dès 12 ans.
100 personnes maximum
Mirandoline se trouve, depuis la mort récente de son père, à la tête de l’auberge familiale. Trois hommes lui font la cour : le Marquis, un aristocrate ruiné et pique-assiette, le Comte, un homme riche à la noblesse fraîchement acquise et Fabrice, « l’homme à tout faire » de l’auberge, auquel son père l’a promise en mourant.
Arrive un Chevalier, riche et noble, qui proclame sa misogynie et son refus de l’amour. Mirandoline, blessée par l’attitude de ce grossier personnage, décide de le soumettre, de l’humilier et de le punir.
Après maintes ruses et stratagèmes, le chevalier tombe amoureux. Et Mirandoline, au comble de sa joie, parfait sa vengeance en le mettant à ses pieds puis en le tourmentant au plus profond de ses sentiments
« La Locandiera » est avant tout une comédie
La Locandiera apparaît donc comme une fable sociale et comique, sur les rapports de classes et sur le rapport homme-femme, où la femme s’émancipe et acquiert son indépendance grâce à sa ruse et son intelligence. Cette dualité est un jeu tendu entre les deux sexes opposés, si étrangers et pourtant si proches.
C’est une comédie sur le caractère conflictuel du jeu amoureux ; sur le ridicule, la lâcheté et la vanité des hommes ; sur le pouvoir, la puissance et la conscience des femmes.
C’est aussi une comédie, sur le microcosme d’une certaine société, d’un certain monde. Huit personnages, tous aussi passionnants les uns que les autres, pour raconter une auberge, son personnel, sa clientèle, la richesse et la pauvreté, le monde du théâtre, la condition de la femme et d’une manière générale, tout ce qui peut régir le commerce que cette dernière doit entretenir avec les hommes.
Goldoni nous offre un équilibre parfait, entre fable sociale et comédie de mœurs, avec autant d’ironie que d’invention, autant de cruauté que de sens du grand divertissement, ce dont nous nous sommes emparés avec malice et joie.